Titre : In the end, T2
Genre : Science-fiction/Fantastique
Auteur : Demitria Lunetta
Date de parution : 02 avril 2015
Nombre de pages : 405 pages
Editions : Lumen
Nombre de tomes : 2
L’histoire, par l’éditeur :
« Voilà trois mois qu’Amy a fui New Hope pour échapper au diabolique docteur Reynolds. Grâce à l’équipement de Gardienne que lui a fourni Kay et à l’émetteur sonique qui éloigne les créatures, elle survit tant bien que mal dans les étendues désertiques du Texas. Jusqu’au jour où une voix lui parvient à travers l’oreillette qui la relie encore à ses anciens camarades : Baby, restée à New Hope, est en danger.
Amy n’a pas le choix. Si elle veut sauver sa sœur d’adoption, il va lui falloir se rendre à Fort Black, là où d’autres survivants se sont rassemblés et vivent selon la loi du plus fort. Dans cette véritable jungle, la jeune fille va tout faire pour retrouver Ken, le frère de Kay, seul capable de l’aider à secourir Baby. Assistée de Jacks, le neveu du dirigeant de Fort Black, la jeune fille finit par en apprendre un peu plus sur l’invasion des Floraes… Une vérité qui s’avère plus cauchemardesque encore qu’elle ne le croyait ! »
Ma critique : ATTENTION SPOILER
Le premier tome de cette saga post-apocalyptique, In the After, avait été un excellent moment de lecture. La tension était à son plus haut niveau, le suspens a perduré jusqu’au bout…alors que se passe-t-il dans ce nouveau monde où la race humaine a été décimée par ces monstres de Floraes ?
New Hope et Amy : une histoire loin d’être finie
A la fin de In the After, Amy s’enfuie de New Hope aidée de ses amis Kay, Rice et Gareth. C’était sa seule chance d’échapper aux griffes du docteur Reynolds qui l’avait faite internée à l’Institut et la bourrée de médicaments pour la tenir sous contrôle. Elle laisse Baby derrière elle, en sécurité dans l’enceinte de New Hope…c’est du moins ce qu’elle croyait. Peu de temps après son évasion, Amy reçoit un appel de Kay l’informant que le docteur Reynolds a découvert la trace sur le coup de Baby (trace signifiant qu’elle a été l’un des cobayes du virus Florae) et la garde dans son laboratoire pour lui faire subir une série de tests interminables. Des tests à répétition qui affaiblissent Baby et qui peuvent la mettre en danger. Amy souhaite venir au secours de sa soeur et Kay lui suggère d’aller à Fort Black pour trouver son frère Ken, la seule personne capable de faire sortir Baby de New Hope. Bon, je dois vous avouer que certaines parties de l’histoire ne m’ont pas convaincue. J’ai trouvé le cheminement de l’intrigue un peu tiré par les cheveux. Ken, sous prétexte qu’il travaille lui aussi pour l’élaboration d’un antidote pour le docteur Reynolds à Fort Black, pourrait faire sortir Baby de New Hope pour se l’approprier….mouai. Pas convaincu. Je n’ai pas trouvé l’intervention de ce Ken à sa place. Kay, Gareth, Rice et Amy auraient pu tout aussi se débrouiller tout seuls dès le début. Toute cette intrigue autour de Ken a été très mal intégrée au texte selon moi. Le but était bien évidemment qu’Amy se rende à Fort Black, mais un réajustement s’impose.
Fort Black : pire que New Hope ?
Fort Black…je dois avouer que ce changement de décor était très intéressant. Après l’enfer de New Hope, Amy en a fini avec le docteur Reynolds et l’Institut, mais elle tombe dans un univers encore plus dangereux : la prison de Fort Black…et ses anciens prisonniers. C’est une toute nouvelle aventure qui attend notre héroïne. Comme si l’horreur de la situation mondiale ne suffisait pas, il fallait qu’elle atterrisse au milieu de criminels et de violeurs. L’auteur nous embarque dans une autre ambiance. Après celle de la solitude, la terreur de vivre au milieu des Floraes et une atmosphère pesante, Demitria Lunetta nous plonge au coeur d’une prison angoissante où les femmes ne sont à l’abri que si elles appartiennent à un homme. Une ambiance stressante pour Amy où chaque recoin de Fort Black peut-être morbide et cruel.
Fort Black et ses habitants tiennent une place si importante dans In the End que les Floraes sont relayés au second plan. A l’abri de ses immenses murs, on en oublierait même qu’ils existent. Amy va devoir s’adapter à son nouvel environnement et passer à travers de nombreux dangers aussi prévisibles qu’inattendus. Comme dans In the After, le suspens reste entier et nous allons de découvertes en découvertes. Aucun temps mort et ça j’adore !
Pour conclure…
Un dernier tome rempli de secrets, de peur et de dangers. Même si la fin est selon moi un peu soudaine, In the End est un excellent roman. La saga est captivante et originale. L’univers dans lequel le lecteur évolue est angoissant et très bien détaillé.
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